Contrôles stricts et standards internationaux fixent la taille minimale des mannequins à 1m74 pour les défilés. Pourtant, certaines carrières prospèrent sous cette barre, défiant les attentes du secteur. L’écart persiste entre critères officiels et réalité des podiums.Des parcours atypiques, souvent ignorés, témoignent d’une évolution lente mais tangible. Les profils mesurant 1m65 trouvent leur place grâce à une expertise ciblée, une forte personnalité ou une présence digitale affirmée. Ces trajectoires illustrent la progression de la diversité et remettent en question la rigidité des normes établies.
La taille mannequin la plus petite : mythe ou réalité dans l’industrie de la mode ?
Sur le papier, les défilés de mode fixent la barre minimale : 1m74, et parfois même 1m77 pour la haute couture. Pourtant, quand on regarde les parcours réels, la taille mannequin la plus petite se glisse dans les failles de ce système. Kate Moss, 1m70, a bouleversé le milieu, imposant son empreinte malgré les critères. Twiggy, icône des sixties, à 1m68. Tess Holliday, référente du plus size, mesure 1m65 et elle a marqué l’histoire en s’affichant en couverture de magazines majeurs. Même gabarit pour Devon Aoki, qui a pris sa place sur les podiums de grands noms et a finalement reçu les honneurs de sa profession.
Concrètement, les mentalités évoluent. L’industrie du mannequinat commence à regarder au-delà de la seule hauteur. Les agences, autrefois campées sur leurs positions, s’ouvrent timidement à la diversité. Les réseaux sociaux, possiblement plus puissants qu’une porte de casting, permettent à des profils inattendus de se faire connaître et suivre. Difficile alors d’ignorer l’aspiration d’un public qui réclame davantage de réalité dans la mode.
Dans la publicité, la beauté ou la lingerie, le mannequin petite taille acquiert une véritable légitimité. Tess Holliday et Eva Pigford illustrent cette bascule et rappellent que la présence compte désormais autant, si ce n’est plus, que quelques centimètres disparus sur la toise. Aujourd’hui, l’éclat d’une carrière tient beaucoup au tempérament, à la singularité, et à l’impatience de s’affirmer.
Tout cela vient secouer les vieilles habitudes du secteur. De plus en plus d’agences prennent le parti de miser sur des personnalités affirmées, au-delà de la morphologie. La diversité trace son sillon : les modèles se démarquent par leur charisme, et la mode y gagne en richesse et en ouverture.
La taille 1m65 : une singularité qui bouscule les codes : quelles sont ses particularités ?
Longtemps, 1m65 a semblé condamner à rester hors cadre. Petit à petit pourtant, cette hauteur atypique devient une force sur des marchés qui cherchent à se renouveler. Tess Holliday, première mannequin plus size à 1m65 à accéder à la une de grands titres, symbolise bien ce tournant. Sa notoriété, forgée sur le digital, lui assure une visibilité rarement atteinte à ce niveau de la profession.
Autre exemple : Devon Aoki. À 1m65, son style, son énergie et l’impact de sa présence l’ont menée sur les plus grands podiums, cassant les conventions anciennes. Sa particularité physique ne rebute plus les marques, au contraire : la demande émerge pour davantage d’authenticité et de pluralité.
Le mannequinat petite taille délaisse quelque peu les catwalks stricts pour investir la publicité, la beauté et la lingerie, où ce sont la personnalité et l’expression qui prennent le dessus. Les raisons de ce changement sont multiples :
- Adaptabilité à des requêtes créatives diverses, qu’il s’agisse de shootings magazines ou de campagnes web.
- Visibilité digitale renforcée, la capacité à fédérer une communauté engagée autour de nouveaux codes.
- Identité marquée : chaque mannequin insuffle à son parcours une singularité qui fait la différence.
Parcours à contre-courant, profils inattendus, ces exemples démontrent que la diversité des morphologies façonne d’autres chemins vers la réussite. Le choix d’assumer sa différence à 1m65 devient aujourd’hui un levier, plus qu’un obstacle.
Pourquoi la diversité des morphologies gagne du terrain sur les podiums
Les silhouettes très élancées dominaient sans partage. Ce temps-là s’estompe. La diversité des morphologies s’impose comme un atout et un argument dans le mannequinat contemporain. Les agences dites inclusives multiplient les campagnes pour représenter tout type de morphologie. Ce phénomène irrigue la publicité, la beauté, la lingerie, le fitness ou encore le mannequinat de détail. Côté annonceurs, les figures non conventionnelles tirent leur épingle du jeu par leur force d’expression et leur capacité à raconter autre chose qu’un modèle standardisé.
Si la visibilité des mannequins de petite taille augmente, c’est grâce à deux dynamiques : la percée de certaines agences en avance sur leur temps, et l’impact des réseaux sociaux. Instagram, TikTok ou certains défilés spécialisés sont devenus de véritables vitrines où l’originalité prime. Pour beaucoup de marques, l’inclusion devient un argument commercial et d’image difficile à ignorer.
Cette transformation a des conséquences très concrètes :
- le secteur commercial ouvre largement ses portes à tous types de silhouettes,
- la lingerie et la beauté misent sur la sincérité et la proximité,
- les agences inclusives recrutent désormais selon le potentiel global, non la seule taille.
Pour bon nombre de jeunes profils, la pluralité des morphologies devient un levier. L’univers du mannequinat s’affranchit progressivement des tourelles de la norme pour valoriser les parcours atypiques, les personnalités solides et, finalement, la capacité à changer le récit du secteur.
Inspirations et témoignages : quand les mannequins de 1m65 deviennent des modèles à suivre
Derrière le rideau des podiums, certains destins font figure d’exemple. Devon Aoki, 1m65, s’est fait remarquer par une carrière fulgurante : repérée très jeune, elle a collaboré avec de grands créateurs et s’est imposée par sa façon unique de défiler et d’incarner le vêtement. Des couvertures internationales, une reconnaissance rare pour cette taille : son parcours impressionne jusque chez ses pairs. Tout est affaire de style, d’attitude, de capacité à marquer les esprits.
Tess Holliday, sur le segment du plus size, a également redéfini les possibles pour les mannequins mesurant 1m65. Sa base de fans s’est construite sur une forte présence sur les réseaux, une maîtrise de l’image et une stratégie solide autour de ses valeurs. Elle mise sur un portfolio soigné, une sélection pointue d’images et un storytelling personnel marquant.
Ce qui distingue ces mannequins de 1m65, c’est la qualité de leur présentation. Collaborer avec un photographe professionnel, choisir ses clichés avec précaution, assumer un style déterminé : tout compte. Les agences valorisent désormais les personnalités audacieuses, les profils capables de porter une parole nouvelle. Confiance en soi, style assumé, présence digitale efficace : ce triptyque crée la différence.
- Un book photo qui marque les esprits
- Une comp card bien pensée
- Une vraie vie de profil sur Instagram ou TikTok
Ce sont ces outils qui offrent aux mannequins de 1m65 la possibilité de prendre position et d’installer leur singularité comme référence. La mode s’échappe du cadre, file vers d’autres horizons. Qui s’imposera demain ?


